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senefiées : renommée, gloire et sapience ; et de ces III grâces fu il enluminez en sa vie, car il fu renommez par victoires, glorieus en ses faiz et sages en ce que il douta Dieu, et en son roiaume sagement governer.

[1]En cel an, trespassa ses peres li bons rois Loys, en la IIII[2] kalende d’oitouvre, à un jor d’un jeuesdi. A Paris fu morz, qui est la maistre citez dou roiaume. Si semble que il fust ensi ordené par divine provision que cil qui estoit rois et chiés de tout le roiaume de France, et qui si saintement avoit toz jors vescu, trespassast dou palais en palais et de regne transitoire à regne perpetuel « que ieuz ne vit ne orille n’oï, ne cuers d’ome ne pourroit pourpenser, que Diex a apareillié à ceus qui l’aiment en verité[3] ». Quant li cors fu embasmez et apareilliez, il fu portez en l’abbaïe de Barbeel[4] que il avoit fondée[5]. La roine Ale, sa feme, fist

    d’après une autre citation de Rigord. « Ou il dit en tele maniere : Ton nom si est comme huille espandue » (Cantique des cantiques, chap. I, verset 2).

  1. Rigord, Gesta Philippi Augusti, § 11.
  2. Il faut lire XIIII. Quoique Rigord spécifie bien que Louis VII mourut « XIIII Kalendas octobris, feria quinta », soit le jeudi 18 septembre 1180, M. Cartellieri (op. cit., t. I, p. 89) voudrait, d’après les textes d’obituaires d’un grand nombre d’abbayes, placer la mort de Louis VII au vendredi 19 plutôt qu’au jeudi 18 septembre. M. Longnon (Obituaires de la province de Sens, t. I, p. XXVII-XXIX) estime que l’argument invoqué par l’érudit allemand est plus spécieux que fondé et qu’il y a de très sérieux motifs de maintenir la date du 18 septembre 1180.
  3. 1re  épître de saint Paul aux Corinthiens, chap. II, verset 9.
  4. Barbeel, auj. Barbeaux, Seine-et-Marne, arr. de Melun, cant. du Chatelet, comm. de Fontaine-le-Port.
  5. Le royal ms. 16 G VI, fol. 331, ajoute en note : « Où en l’onneur de Dieu et de la glroieuse vierge Marie, mere de Nostre