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qu’il ne s’agissait là, tout simplement, que des puces, ou parasites émis par le chat.

Cependant loin de se déclarer satisfait, un autre zoologiste — entomologiste — précisément le neveu de celui qui avait perdu la vue — poursuivit ses études micrographiques sur les épreuves d’Éros et arriva à prouver qu’il y avait là deux variétés d’insectes bien distinctes. C’est de ce jour que la science sait enfin que le parasite connu sous le nom vulgaire de puce n’est pas le même chez le chat que chez la souris.

Voilà qui prouve que les savants ne perdent jamais leur temps !

Mais ça n’empêche pas que le télescope-photo-héliographe de la célèbre université de Harward a mis longtemps sens-dessus-dessous le monde savant de la République étoilée. Avouez qu’il y avait de quoi ; mais cette idée qu’Éros n’est peut-être pas habitée me laisse tout mélancolique…