Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/12

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ter au moins 20 fr. par jour à ceux qui les occupent. Au bagne, les écritures doivent être zenucs avec plus desoin et de régularité que dans quelqu’administration que ce soit, aussi faut-il que les Payot.: soient doués de capacités plus qu’ordinaires, mais comme il n’y a jamais disette de sujets au bagne, lesî places de Puyol ne sont jamais long- temps vacantes ; on peut cependant regretter qu’elles soient plus souvent accordées aux- intrigants qu’à ceux dont la conduite est véritablement bonneet le repentir sincère. Le Payot, comme les-autres sous-officiers de galère, est déferré, ’et ne va pas à la fatigue, mais il a de plus qu’eux la permission d’aller en ville, accompagné d’un garde chiourme ; il peut entrer dans tous les lieux publics, cafés, restaurzms, et personne ne le remarque d’une manière d• ?· sagréahle, mais le mépris que les habitansdes villes où des bagues sont établis est si grand, que l’entrée des lieux où les forçats sont admit sans difficulté leur est rigoureusement imt¢fdite. Lesgardes chiourmes reçoivent du lbrçü qu’ils sont chargés d’accompagner en ville, 3 l’r. par jour à titre d’indemnité. Les forçats sont ordinairement bien reçus