Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/134

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humiliations qu’on leur fait éprouver, linittént par leur persuader qu’ils n’appartiennent plus à la société, etcela ne doit pas étonner, on prend pour ainsi dire le soin de leur apprendre qu’ils seront repoussés de tous 10rsqu’ils seront rendus à la liberté, et que des remords véritables, une bonne conduite soutenue, n’e6awront pas la tache qui est imprimée sur leur front. Est-il donc étonnant qu’ilsse découra• gent et finissent par croire qu’ils doivent secepter la guerre que la société leur propose ? Tai dit à la fin du premier paragraphe que l’homme qui restait toujours vertueux deuil être admiré, je dois dire : en terminantceluàvb que l’on nesaumittétrioigner trop de reconnaissance a celui qui, lorsque tant d’éléments de W ruption ont été, pour ainsi dire, ligues c0¤l•* lui, ne sort pas du bagne ou de la priwll plus mauvais qu’il n’y est entré. § Ill.

Personne encore ne s’est occupé léflûmœ ment du sortdes libérés ; on a cru pmb¤W’ ment qu’ils n’étaient point susceptibles d8 ’° corriger, ou bien que l’entreprise n’étai¢ W