Page:Vidocq - Mémoires - Tome 2.djvu/250

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Le père. C’est que, vois-tu, comme on connaît les singes on les adore ; je sais que tu es un cadet sujet à caution. Oh Dieu ! que ça pue ! ah çà ? crois-tu être dans une écurie ? (haussant le ton). Est-ce dans une écurie que tu crois être ? (s’adressant à sa femme). Voyons, si c’est toi, dis-le moi.

La mère. Est-il drôle, à présent ? il veut toujours que ce soit moi ; c’est qu’elle ne se passe pas, cette odeur.

Le père. C’est de plus fort en plus fort.

La petite fille. Maman, ça bout.

La mère. Maudit couvercle ! je me suis brûlée.

Tous ensemble. Ô Dieu ! quelle infection !

La mère. C’est une peste : on n’y tient pas… Fossé, ouvre donc la fenêtre.

Le père. Vous le voyez, madame, c’est encore un des tours de votre fils.

Le fils. Papa, je te jure que non.

Le père. Tais-toi, fichu paresseux… la preuve n’est pas convaincante… ? monsieur ne peut pas aller au cinquième… ? il serait trop fatigué de monter un étage… ; il se foulerait la rate…, tu plains donc bien tes pas… ; sois tranquille, je te corrigerai.

Le fils. Mais papa…