Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/324

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traîne au corps-·de=-ga rde’. Le commissaire nous y avait précédé ; il ordonne une fouille générale. Christian, qui prétend se nommer Hirch ; s’efForce en vain de dissimuler les six couverts d’argent de M. Sebillotte, et sa compagne, madame Villenuzùz, o’est ainsi qu’elle prétend s’appeler, ne peut dérober à une investigation des plus rigoureuses les deux montres en or, mentionnées dans la plainte ; les autres sont aussi obligés de mettre en évidence de l’argent et des bijoux, dont on les débarrasse.-I’étais bien curieux de savoir quelles réflexions cet événement suggérerait à mes anciens cama·=• rades : je croyais lire dans leurs yeux que je ne leur— inspirais pas la’moindre défiance, et je ne me trompais pas, car à peine fûmes-nous au violon, qu’ils me firent presque des excuses d’avoir ·été la cause involontaire de mon arres-I tation : « Tu ne nous en veux pas ? me dit ’ 1 » Christian, mais qui diable aussi se serait at= tendu à ce qui vient d’arriver ? Tu as bien fait ’ · » de dire que tu ne nous connaissais pas ; sois ii" tranquille, nous nous garderons bien de dire le contraire ; et comme on n’a rien trouvé sur n toi qui puisse te compromettre, tu es bien sûr qu’on ne te retiendra pas. » Christianme re=