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ZOOLOGIE.

d’ailleurs les mêmes traits et, pour ainsi dire, la même physionomie. La réunion sans disparate, disons mieux, l’alliance, la fusion en une œuvre d’une parfaite unité, de faits anciennement observés, de faits récemment découverts, et de vues neuves et hardies embrassant les uns et les autres : tel est le caractère commun de ces deux livres dont on peut dire ainsi qu’ils représentent à la fois, chacun dans le cercle des questions qu’ils traitent, la jeunesse et l’âge mûr de l’auteur.

Nous ne saurions évidemment trouver une meilleure occasion de résumer les travaux zoologiques de Geoffroy Saint-Hilaire, comme nous l’avons fait, dans le Chapitre précédent, de ses recherches tératologiques, et plus haut[1], de ses idées et de ses découvertes en anatomie comparée et en anatomie philosophique. Nous le suivrons successivement dans ses mémoires descriptifs, déterminatifs et de classification, et dans ses vues sur les relations générales des animaux entre eux et avec le monde ambiant[2].

  1. Chapitres V et VIII.
  2. Les dates que nous avons placées en tête de ce Chapitre sont celles du retour de l’auteur à la zoologie, et des vues par lesquelles il a étendu et complété sa doctrine zoologique. Nous ne saurions d’ailleurs donner de celle-ci une idée exacte sans comprendre dans notre résumé les travaux de toutes les époques.