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symétha
Cette plainte innocente, et cependant perdue ;
Car la vierge enfantine, auprès des matelots,
Admirait et la rame, et l’écume des flots[1] ;
Puis, sur la haute poupe accourue et couchée.
Saluait, dans la mer, son image penchée.
Et lui jetait des fleurs et des rameaux flottants[2],
Et riait de leur chute et les suivait longtemps ;
Ou, tout à coup rêveuse, écoutait le Zéphire,
Qui, d’une aile invisible, avait ému sa lyre.
Écrit en 1815[3].
- ↑ Réminiscence (par opposition) de la Jeune Tarentine :
Mais, seule sur la proue invoquant les étoiles,
Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles
L’enveloppe : étonnée, et loin des matelots.
Elle tombe, elle crie, elle est au sein des flots. - ↑ Chateaubriand, Martyrs, IV (suite du passage cité ci-dessus) : Des théores penchés sur les flots répandaient des parfums et des libations…
- ↑ La date manque dans P1.