Page:Vigny - Théâtre, I, éd. Baldensperger, 1926.djvu/361

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phes M. Fubini, W. Lednicki, P. Flottes font bonne mesure au mérite de l’interprèt shakespearien. A. Le Breton ira jusqu’à dire (Théâtre romantique, 1923, p. 125) : « Sa traduction est, en somme, exacte. Il connaissait fort bien l’anglais… il faisait de fréquents séjours en Angleterre… » L’équité veut qu’il soit tenu compte à Vigny d’avoir eu la hardiesse et l’abnégation de se faire l’interprète de Shakcspeare, face au public et à ses habitudes, à l’heure où l’épreuve n’avait encore été tentée par aucun de ses compagnons de lutte.