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Sylvie de Moliere

au Comte, voyant le tort que cela me fafoit : &. céluy-cy reconnoissant fa faute, & penfant la reparer par une plus grande, alla couvrir qué c’ftoit luy qui-en “eftoit Fauteur. ; & qu’il les avoit écrites pour fe mocquer de. fon ’tival. Pour conclufon il arriva un grand malheur de toutes ces folies.

Le Chevalier des Eflars dorinoit le Bal à la fille afhée de la

Comteffe d’Englefac, & il yavoit

belle compagnie, que le voifinage de la Cour avoit raffemblée chez la Marquife d’Ampus. Les deux Rivaux s’y trouverent, & s’y eftant querellez je ne fçay -eommént, noüerént une partie pour le lendemain au deflüs de Ville-neuve. Le combat fut fan- ’glant, deux feconds y furent ’tués, & lapartie du Comte bien bleffée ce qui produifit deux effets tres-fafcheux ; l’un que le Roÿ