Page:Villetard de Laguérie - La Corée, indépendante, russe, ou japonaise.djvu/168

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nuit est trop chaud ou trop froid, s’ils ont faim ou soif. En hiver, chauffe leur chambre ; en été, rafraîchis-la. Ensuite, retourne à ta chambre ; mais ne va pas baguenauder au loin. Personne n’a le droit de baguenauder au loin quand le devoir l’appelle à servir ses parents. Le fils vraiment filial n’ose pas perdre le temps à baguenauder ou à s’amasser un pécule personnel.

« Si tes parents ont pour toi de l’amour, réjouis-toi et ne l’oublie pas ; s’ils ont pour toi de l’aversion, pleure et ne murmure pas.

« Quand ils te rendent témoin d’une faute, exhorte-les doucement. Quand tu les as exhortés trois fois, s’ils ne t’écoutent pas, tu as la liberté de pleurer, mais tu dois leur obéir.

« Même quand ils sont irrités et te frappent jusqu’au sang, n’aie pas l’audace de murmurer contre eux.

« Entoure-les de respect en leur maison et assure leur bonheur en les nourrissant.

« Quand ils sont malades, veille sur eux avec sollicitude ; si tu viens à porter leur deuil, arme-toi de dignité pour le porter comme pour offrir les sacrifices.

« Car, si tu es mauvais fils, tu te dérobes à ton principal devoir qui est d’aimer ton père. Si tu vénères d’autres hommes, les quatre membres seront paresseux pour le service de ton père.

« Si tu ne nourris pas tes parents, mais te livres au jeu et à l’amour du vin ;

« Si tu ne nourris pas tes parents, mais accumules