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L’histoire nationale de la Corée n’a d’intéressant que son début et sa conclusion.

À l’origine, dit le livre, notre nation n’était pas gouvernée par un Roi ou par un Ancien ;

Un jour, un être surnaturel fut trouvé au pied d’un arbre Tan sur la colline du Pouk-han (dans le quartier nord de Séoul et à l’intérieur de l’enceinte actuelle du Palais Neuf). Le peuple le choisit pour roi et lui obéit.

Il fut contemporain de l’empereur chinois Tao. Il prit le nom de Dan-Koun et nomma son royaume Cho-sen (Sérénité du Matin, Fraîcheur du Matin ou Matin Calme).

L’empereur Mou, de la dynastie Chon, inféoda Cho-sen à Ki-Tza qui importa de Chine les Rites et enseigna au peuple la vertu et les Huit Lois Fondamentales.

La conclusion est celle-ci :

Des Sages et des Fils d’êtres surnaturels ont été les ornements de chaque génération et ont mené vie noble et illustre, même jusqu’à notre temps. Puisse cet état de choses continuer éternellement.

Nous ne sommes qu’une écume sur l’océan ; notre pays est petit ; mais nos rites, notre musique, nos lois, nos chapeaux, nos costumes, notre littérature, nos industries, sont en tout semblables aux modèles de la Civilisation Illuminée (la Chine).

Nos hautes classes sont l’ornement de l’humanité. Elles comblent de bienfaits les classes inférieures. Nos bonnes coutumes viennent de la Chine, toutes.