Page:Villetard de Laguérie - La Corée, indépendante, russe, ou japonaise.djvu/235

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poser en maîtresse absolue de la vie et de la propriété des sujets. En conséquence, dans l’esprit aussi bien du Roi que de son peuple, il n’existe ni État ni autorité au-dessus ou au delà des personnes de la Famille Royale. C’est l’origine qu’on peut assigner à l’identification des affaires de l’État avec celle de la Famille Royale.

Les courtisans et les eunuques ne doivent pas être admis à intervenir dans les actes du Gouvernement. Les irrégularités du passé ont été causées par la confusion d’idées ci-dessus mentionnée. Les affaires de la Maison Royale devraient être confiées entièrement au Ministère de la Maison du Roi, dont les officiers devraient recevoir défense de s’ingérer dans les affaires du Gouvernement.

Et Sa Majesté, en prenant conseil, devrait limiter ses investigations au département spécialement concerné.

IV. — Organisation de la Maison du Roi.

Dans la limite où la prospérité de la Famille Royale et celle du pays sont solidaires, il est important que les lois régissant la première soient fixées soigneusement et fortement.

V. — Les pouvoirs du Ministère et les départements des ministres devraient être définis.

VI. — Les impôts devraient être confiés à l’administration du Ministère des Finances, et il faudrait édicter des lois pour les régulariser.

Il ne devrait être levé aucune taxe en dehors des lois, aucune contribution sous quelque prétexte que ce soit.