Page:Villetard de Laguérie - La Corée, indépendante, russe, ou japonaise.djvu/26

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Le roi Li-Hsi refusa et ordonna aux audacieux de cesser d’encombrer le seuil de sa porte ; il fit même emprisonner quelques notables dans leurs provinces, et tout rentra dans l’ordre, mais pour peu de temps.

Depuis dix ans, d’ailleurs, toutes les conspirations, toutes les intrigues, journellement machinées à Séoul et au Palais, avaient trouvé parmi les adeptes de la secte des complices et des agents.

Les intérêts profanes, en adultérant de plus en plus les passions purement religieuses, préparèrent peu à peu un bouleversement. Et quand il se produisit, tout le monde eut le droit d’en décliner la responsabilité : aussi bien les Tong-haks-ou-to, qui le firent sans plan préconçu, que ceux dont les convoitises et les passions effrénées le rendirent inévitable.