Page:Villiers de L'Isle-Adam - Contes cruels.djvu/148

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de ces restes mortels, le souvenir du roulement de la voiture me revint à l’esprit.

— À coup sûr, me dis-je, il faut que ce cocher ait été frappé, à la longue, d’une sorte d’hébétude, pour m’avoir ramené, après tant de circonvolutions, simplement à notre point de départ ? — Toutefois, je l’avoue (s’il y a méprise), le second coup d’œil est plus sinistre que le premier !…

Je refermai donc, en silence, la porte vitrée et je revins chez moi, — bien décidé, au mépris de l’exemple, — et quoi qu’il pût m’en advenir, — à ne jamais faire d’affaires.