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Ils marchent vers la porte basse. Ukko, le front dans les mains, hésite un instant, — puis revient et se jette sur la main d’Axël, qu’il baise avec une désolation muette.
Axël
Adieu !
Le page, en chancelant, rejoint les quatre vieillards et sort avec eux en sanglotant. La porte se referme. Axël jette son manteau sur le prie-Dieu.
Scène III
AXEL, seul, — regardant autour de lui
Cendres, je suis la veille de ce que vous êtes. Un silence. Ici, l’adieu retombe, vide, en son propre écho. — Contempler des ossements, c’est se regarder au miroir. — À quoi bon parler, ici ?
Il s’assoit sur une tombe et, joignant ses mains pendantes, les yeux fixes, il s’abandonne au cours d’une méditation mystérieuse. Au bout de longs instants, relevant la tête :
— Ô dormeurs, ô rose-croix, mes devanciers ! S’il est des paroles qui troubleraient vos sommeils, je les oublie, n’ayant pas à fatiguer vos ombres de puériles obsécrations — et l’objet de ma songe-