Page:Villiers de L’Isle-Adam - Isis, 1862.djvu/168

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jouer de nouveau les ressorts puissants, et les parquets relevés fussent venus rejoindre les incisions des dalles ou des tapis et s’y adapter d’une manière invisible.

D’ailleurs, si le survenant eût paru d’une certaine caste, on pouvait le laisser mort dans les jardins. La hauteur des fenêtres aurait justifié les fractures occasionnées par sa chute dans l’oubliette, etc. Un accident que personne n’avait le droit d’approfondir répondait à toute question.

À l’autre extrémité du parc se trouvait un pavillon adossé à la grande muraille, et l’on pouvait, par ce pavillon, entrer ou sortir à l’insu général. Il donnait sur la campagne des bords de l’Arno, presque toujours déserte en cet endroit. Une lunette permettait d’en explorer les environs et de prendre son temps si l’on n’estimait pas comme tout à fait indispensable que ces entrées ou sorties fussent remarquées.

Tullia Fabriana, forcée, non pour elle seulement (s’il ne se fût agi que d’elle, sans doute n’eût-elle pas pris tant de mesures), de lutter contre les instincts de toute espèce de personnes, prenait très au