Page:Villiers de L'Isle-Adam - Tribulat Bonhomet, 1908.djvu/118

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de légendes brabançonnes — d’un bâtiment posthume, — d’un virtuose guerroyeur enlevé par Celle qu’on révère à Paphos, — d’un nommé Tout-fou, — d’un Fatras mythologique en quatre séances, etc., etc. : ces dernières compositions paraissaient remplir Mme  Lenoir d’une admiration inexplicable. Je me remémore très bien qu’elle nous parla d’un certain « crescendo en  » où resplendissait (disait-elle en son enthousiasme d’enfant) le « terrible Hosannah ».

Elle spécifia, de plus, on ne sait quel Chant de Pèlerins, « dont la profonde lassitude avait quelque chose d’éternel ! » Ce chant la captivait jusqu’à la divagation. — À l’en croire, « il était, d’abord, étouffé sous les enlacements de rires aphrodisiaques, poussés par des syrènes moqueuses, apparues sous la lune, dans les roseaux. » Les circonstances se passaient « près d’une montagne enchan-