Page:Vimar - Le Boy de Marius Bouillabès.djvu/40

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tout entier sur lui et lui infligea, malgré l’épaisseur de sa peau, des piqûres profondes et cruelles. Ce fut à grand’peine qu’il parvint à se débarrasser de ces belliqueux parasites.



« Il se vautrait dans la poussière, soufflait comme une baleine ; en quelques instants, sa trompe enfla à éclater, prenant des proportions vraiment inquiétantes. Ce n’était plus une trompe, mais un véritable tronc de palmier géant qui pendait vissé entre ses petits yeux boursouflés. Les oreilles en éventail, il était méconnaissable et effrayant à voir.

« Attiré par ce vacarme inaccoutumé, à sa vue, je compris bien vite de quoi il s’agissait, et je me hâtai