Page:Vimar - Le Boy de Marius Bouillabès.djvu/64

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quelque chose de plus encore, s’il parvenait à rattraper la voiture qui détalait devant nous.

« Qui jette de la poudre aux yeux n’aveugle pas toujours son monde.

« Le cocher me regarda d’un air ahuri, dodelina de la tête, et, par une mimique expressive, me fit comprendre qu’il me croyait fou.

« Alors, je lui promis deux shillings de pourboire et il partit à fond de train.

« Cet incident m’avait fait perdre un temps précieux ; mais les bagages dont l’autre voiture était chargée nous avait permis de ne pas la quitter des yeux.



« Nous arrivâmes à la gare quelques instants après elle ; je sautai de mon cab, je gravis en deux bonds les degrés de la salle des pas perdus, je glisse sur une peau de banane,