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dégagent, sont plus accentuées (2) ; puis, au commencement du XVIe siècle,

prennent une grande importance (3), et accompagnent presque toujours les couronnements des portes, les arcatures, décorent les sommets des lucarnes de pierre, se retrouvent dans les plus menus détails des galeries, des balustrades, des pinacles, des clochetons.

Cette courbe se trouve appliquée indifféremment aux linteaux de pierre ou de bois, dans l’architecture domestique.

ACCOUDOIR, s. m. C’est le nom que l’on donne à la séparation des stalles, et qui permet aux personnes assises de s’accouder lorsque les miséricordes sont relevées. (Voy. Stalle.) Les accoudoirs

des stalles sont toujours élargis à leur extrémité en forme de spatule pour permettre aux personnes assises dans deux stalles voisines de s’accouder sans se gêner réciproquement (1). Les accoudoirs sont souvent supportés, soit par des animaux, des têtes, des figures ou par des colonnettes (2). On voit encore