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se rendant à l’église ; A est le chœur réservé aux religieux ; D la nef pour le public ;

C la porte des religieux ; X la cellule du portier ; V la procure ; E le cloître ; L la sacristie prise aux dépens d’une salle qui n’était pas destinée à cet usage ; M des magasins ; N les prisons ; F le réfectoire et la cuisine G ; K une chambre pour les visiteurs (parloir) ; le dortoir était au-dessus de la grande salle dans le prolongement du transsept, suivant l’ancien usage ; Z des caves ; au-dessus, des chambres à provisions ; I la boulangerie ; H une infirmerie et sa cuisine G ; à côté, des écuries ; R le logis de l’aumônier et son jardin ; T le jardin des religieux ; P le palais abbatial avec sa cour, son entrée particulière, ses écuries et communs O, et son jardin à l’est ; S la chapelle de la Sainte-Trinité. On voit que si dans ce plan les anciennes dispositions traditionnelles sont encore conservées, il règne une certaine confusion dans les services qui n’existait pas dans les plans du XIIe siècle.

Mais si nous examinons le plan d’une abbaye reconstruite au XIVe siècle, nous serons encore plus frappés de l’amas de dépendances, de services, qui viennent s’agglomérer autour des bâtiments principaux. Constance, femme