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triangle équilatéral. Il est évident (fig. 1) que tout édifice inscrit dans l’un de ces trois triangles accusera tout d’abord une stabilité parfaite ; que toutes les fois que l’on pourra rappeler, par des points sensibles à l’œil, l’inclinaison des lignes de ces triangles, on soumettra le tracé d’un édifice aux conditions apparentes de stabilité.


Si des portions de cercle inscrivent ces triangles, les courbes données auront également une apparence de stabilité. Ainsi le triangle isocèle rectangle A donnera un demi-cercle ; le triangle isocèle B et le triangle équilatéral C donneront des arcs brisés, improprement appelés ogives : courbes qui rappelleront les proportions générales des édifices engendrés par chacun de ces trian-