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[soubassement]
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ment des tracés grecs. C’est à dater du commencement du XIIIe siècle que se distinguent les compositions des soubassements de portails.


Au XIIe siècle, les exemples que nous citions tout à l’heure ont plutôt le caractère de grands socles ornés que de véritables soubassements formant une ordonnance spéciale : comme, par exemple, la belle arcature des ébrasements de la porte de la Vierge sur la face occidentale de la cathédrale de Paris[1] ; ou encore la tapisserie inférieure de la porte centrale de Notre-Dame de Noyon (fig. 3) ; celle des trois portails de la cathédrale d’Amiens, si amplement composée.

  1. Voyez Arcature, fig. 22 ; Porte , fig. 68.