Page:Viollet le Duc - Ancien théâtre françois, t. 1, 1854.djvu/33

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Mais entre deux moyennement , S’il n’y a trop cause pourquoy. Et te doibs souvent tenir quoy, Quant elle fault de peu de chose , Pour paix avoir. Le Mary. Mais je suppose Qu’elle ne me vueille cremir Qu’i doys-je faire ? Le Docteur. Sans mentir, J’eutens quêta auras prou peine. Gai’de-toy bien en bonne estreine De toy mettre dessoubz ta femme , Ou aultrement tu es infâme. Car sacbes , s’elle te chevaucbe , Soit du piedcboict ou du pied gauche, Tout ton faict ira à rebours ; Tu iras maintenant le cours , Maintenant le trot et puis l’amble , Et si seras , com il me semble , Lassé au dos dessoubz la selle, Et puis , se tu luy es(t) rebelle , Les espérons font la raison : Les brodequins sont de saison Quant femmes chevauchent les hommes Le Mary. Puisqu’en ce bon propos nous sommes , Ces paroUes que m’avez dit Ont le trouvez-vous par escript ? Dictes le moy, je vous en prie. Le Docteur. C’est bien raison que je le die.