Page:Vivekananda - Râja-yoga, 1910.djvu/16

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anglaises, et qui, à l’instar de l’athlétisme des gladiateurs romains, se préoccupe trop exclusivement du développement de la force musculaire, trop peu de celui des qualités intellectuelles et morales. Nous ne demandons pas que l’on abandonne les exercices physiques en faveur d’un régime exclusif de passivité et de contemplation qui présenterait des dangers contraires ; mais nous croyons fermement qu’il est nécessaire, sinon urgent, de ramener notre éducation occidentale à la conception des anciens Grecs, dont elle est l’enfant dégénéré, ou bien de l’élever au niveau de l’éducation japonaise. Car, bien que par des chemins opposés, c’est le même idéal que poursuivent l’actif Japonais, le Grec de l’antiquité, l’Hindou calme et serein : « À quelle hauteur solitaire, mon corps devenu parfait, élèvera-t-il mon âme ? »