Page:Vivien - Du vert au violet, 1903.djvu/119

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parfums de la Solitude. Je suis celle qui ne connaît ni le regret ni le remords. »

Je l’invoquai pieusement : « Toi qui brilles d’une si resplendissante pâleur, n’apportes-tu point un baume pour l’inexprimable souffrance humaine ? »

— Oh ! le sourire de ses lèvres qui n’avaient point prononcé ce mot : « l’Irréparable ! » —

« Je ne guéris point la souffrance, je la supprime, répondit-elle très lentement. Par moi, et par moi seule, la douleur n’est point. Je suis la Stérilité. »