Page:Vivien - Haillons, 1910.djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
37
DÉROUTE


Car mon cœur est vaincu, mon âme est en déroute,
J’erre à tâtons, selon le hasard de la route

Et mon cœur bat moins fort, et mon âme s’enfuit.
Et je n’aperçois plus la lueur sur la route.

Mais tandis que le temps irrévocable fuit,
Et que je n’ose plus affronter cette face

Qui fut mienne, j’aurai cette dernière audace
D’affronter, seule à seule, en silence, la Nuit !