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LES KITHARÈDES

soit (qu’ils soient) d’une autre ville : et dites-leur aussi que ce tombeau enferme une jeune fiancée, et que mon père m’appelait Baukis, et que, quant à la race, je suis de Ténos, ainsi qu’on peut le savoir, et que ma compagne Éranna a gravé pour moi cette inscription sur mon tombeau.



II


Νύμφας Βαυκίδος εἱμί · πολυκλαύταν δὲ παρέρπων
στάλαν, τῷ κατὰ γᾶς τοῦτο λέγοις Ἀἰδᾳ ·
βάσκανος ἔσσ', Ἀίδα · τὰ δέ τοι καλὰ σάμαθ' ὁρῶντι
ὠμοτάταν Βαυκοῦς ἀγγελέοντι τύχαν,
ὡς τὰν παῖδ', Ὑμέναιος [ὑφ'] αἶς ἀείδετο πεύκαις,
[ταῖσδ'] ἐπὶ καδεστὰς ἔφλεγε πυρκαῖ[άν] ·
καὶ σὺ μέν, ὧ Ὑμέναιε, γάμων μολπαῖον ἀοιδὰν
ἐς θρηνῶν γοερὸν φθέγμα μεθαρμόσαο.


Je suis le (tombeau) de la vierge Baukis : et, te glissant auprès de la stèle baignée de larmes, dis ceci a l’Hadès sou-