neur de notre époque. Aussi les amis littéraires de Vally s’empressèrent-ils de prendre congé d’elle, dès qu’ils me virent entrer. Je les mettais évidemment en fuite.
Seul, le Prostitué fit face à l’ennemi, représenté par mon humble personne. Il écoutait avec ferveur les paroles légères de Vally.
« Je me souviens, » disait-elle, « d’un petit cousin, que je me plaisais à battre comme plâtre. À travers ses larmes, il se réjouissait d’être battu. Le pauvre enfant était timide et doux ; il habillait d’étoffes éclatantes des poupées que je décapitais ensuite sans remords.
— Que je regrette, mademoiselle, de ne point vous avoir connue à cette époque ! » soupira imbécilement le Prostitué. « Vous deviez être une si adorable enfant !
— Il est banal comme l’adultère, » observai-je, lorsque enfin le jeune homme quitta le salon de ma Loreley.
Vally détourna de moi ses yeux glacés. Elle ne répondit pas directement à cette attaque.
Je continuai :