jeune homme, ils craignaient d’expoſer
mon ſalut. Je ne dois pas leur en ſavoir
mauvais gré. Ce qu’ils ont fait c’eſt
pour mon bonheur, & ils ſe ſont
trompés, car lorſque j’ai des vapeurs,
je n’en ſuis pas moins à plaindre ;
& ſans la charité que vous avez eue, je
riſquais de mourir ſeule & ſans recevoir
mes ſacremens. C’eſt Dieu lui-même
qui m’a inſpiré de vous prier
de venir aujourd’hui m’aider à faire
mes excercices de dévotion. Il n’a
pas voulu me laiſſer mourir ſans m’être
confeſſée. Je l’en remercie & vous
auſſi.
Puis-je, M. Roch, vous demander un ſervice ? Écoutez : ces criſes de vapeurs me prennent juſqu’à ſix ou ſept fois, & les dernieres ſont toujours plus fortes que les premieres. Pour les prévenir ne pourrait-on pas ?… Je ſuis bien ſûre qu’alors j’en ſerais quitte. Si cela ne vous faiſait point trop de peine ? je vous demanderais