Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome04.djvu/159

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Phanor.

Déjà le jour renaît ; tout le peuple s’avance ;
On s’arme, on vient à vous, on prend votre défense.

Zopire.

Quoi ! Séide est mon fils !

Phanor.

Quoi ! Séide est mon fils !N’en doutez point.

Zopire.

Quoi ! Séide est mon fils ! N’en doutez point.Hélas !
Ô forfaits ! ô nature !… Allons, soutiens mes pas,
Je meurs. Sauvez, grands dieux ! de tant de barbarie
Mes deux enfants que j’aime, et qui m’ôtent la vie[1].


FIN DU QUATRIÈME ACTE.
  1. « Après le grand fracas du quatrième acte, disait Voltaire lui-même, le cinquième acte ne me paraît pas supportable. » (G. A.)