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AVERTISSEMENT
DES ÉDITEURS DE L’ÉDITION DE KEHL[1].


Cette petite comédie est un impromptu de société où plusieurs personnes mirent la main. Elle fit partie d’une fête qu’on donna au roi Stanislas, duc de Lorraine, en 1749.

On a trouvé dans les portefeuilles de M. de Voltaire cette même pièce en un acte : elle ne diffère de celle-ci que par la suppression de quelques scènes, et quelques changements dans la disposition de la pièce. Il a paru inutile de la joindre à cette collection.



  1. La Femme qui a raison fut imprimée pour la première fois en 1750, comme ayant été donnée sur le théâtre de Caronge (lisez Carouge), près Genève, en 1758. Fréron la jugea très-sévèrement (Année littéraire, 1759, tome VIII, page 3) ; il invite Voltaire à lire Gil Blas, et à ne plus faire d’homélies. Voltaire écrivait à d’Argental, le 19 novembre 1757 : « Puisque vous avez un avocat nommé d’Outremont, je changerai ce nom dans la Femme qui a raison ; j’avais un d’Outremont dans cette pièce. » Antoine-Joseph d’Outremont, reçu avocat au Parlement de Paris en 1733, fut, en 1765, l’un des huit signataires d’un Mémoire à consulter, et consultation pour les enfants de défunt J. Calas ; Voltaire n’a point fait le changement de nom dont il parlait à d’Argental. (B.)