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POÉSIES MÊLÉES. 55c

207. — A MADEMOISELLE DE LA GALAISIÈRES

JOUANT LE RÔLE DE LCCINDE, UANS l.'oKACLE -.

J'allais pour vous au dieu du Pinde, Et j'en implorais la laveur. Il me dit : « Pour chanter Lucinde Il faut un dieu plus séducteur. » Je cherchai loiu%de THippocrène Ce dieu si puissant et si doux ; Bientôt je le trouvai sans peine, Car il était à vos genoux. Il me dit : « Garde-toi de croire Que de tes vers elle ait besoin ; De la former j'ai pris le soin, Je prendrai celui de sa gloire. »

208. — A MONSIEUR DE CIDEVILLE,

SIR LES LIVRES DE DOM CALMET.

(1754)

Ses antiques fatras ne sont point inutiles ; Il faut des passe-temps de toutes les façons. Et l'on peut quelquefois supporter les Varrons, Quoiqu'on adore les Virgiles.

209. — AUX HABITANTS DE LYON 3.

(1754)

Il est vrai que Plutus est au rang de vos dieux, Et c'est un riche appui pour votre aimable ville :

��1. Fille (lu chancelier du roi de Pologne Stanislas.

2. L'Oracle est une petite comédie de Saint-Foix.

3. Ces vers sont dans le Mercure de juin 1755, avec cette note : « On les attri- bue à M. de V ). Ils sont imprimés avec la date de I75i : 1° à la page 485 du

tome XVIII de l'édition in-4o des OEuvrea de Voltaire : 2" à la page 33i de la cin- quième partie des Nouveaux Mélanges philosophiques, historiques, critiques, etc.;

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