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594 POÉSIES MÊLÉES.

Ce serait vraiment un Calvaire, S'il s'y trouvait un bon larron'.

��287. - A MONSIEUR DECROIX-,

Sun DES VERS PRÉSENTÉS LE JOUR DE SAINT FRANÇOIS.

Pourquoi vous plaisez-vous, avec ce doux langage, A me reprocher mon patron? Ne me raillez pas davantage, Monsieur, et gardez son cordon.

'288. — A MONSIEUR LE CHEVALIER DE ClIASTELLUX,

tjlli AVAIT ENVOYE A l'aUTEUK SON DISCOURS DE KÉCEPTION A l'aCADÉ.MIE FRANÇAISE, LEQUEL TRAITAIT DU GOUT.

(1775)

Dans ma jeunesse, avec caprice, Ayant voulu tàter de tout, Je bâtis un Temple du Goût ; Mais c'était un mince édifice. Vous en élevez un plus beau ; Vous y logez auprès du maître : Et le Goût est un dieu nouveau Qui vous a nommé son grand-prêtre.

1. Voici comment M'" du Dcffant rapporte ces quatre vers :

Quelqu'un, dit-on, a peint Voltaire Entre La Beaumelle et Fréron : Cela ferait un vrai Calvaire, S'il n'j- manquait un bon larron.

'2. Jacques-Joseph-Marie Decroix, ne à Lille le 15 mars 174G, mort en 1827, fut l'un des éditeurs de l'édition de Kehl. Il n'a cesse de s'occuper do Voltaire pen- dant soixante ans. Je lui suis redevable de communications importantes. La veille de sa mort, il m'envo\a son manuscrit de la comédie de l'Envieux, pièce inédite do Voltaire. (B.) — Cette comédie, dans la présente édition, est au tome II du Théâtre, page 523.

3. Avant cette pièce figurent d'ordinaire une Inscription sur l'Ile de Malte, qui est dans une note de la lettre au marquis de Courtivron, du 12 octobre 1775, et VEpitaphe de l'abbé de Voisenon, qui se trouve dans la lettre ù M'"' de Saint- Julien, du 8 décembre 1775.

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