Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome10.djvu/608

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POESIES MELEES.

Un charmant cygne, au cou d'argent,

Aux sons j'omplis de mélodie.

Se fit entendre au cliat-luiant,

Et le triste oiseau sur-le-cliamp

Mourut, dit-on, de jalousie.

Non, Lean cygne, c'est trop mentir,

11 n'avait pas tant de faiblesse :

Il eût expiré de plaisir.

Si ce n'eût été de vieillesse.

��297. — A MONSIEUR NECKER,

DIRECTEUR GÉNÉRAL DES FINANCKS. (1777)

On vous damne comme hérétique ; On vous damne hien autrement Pour votre plan économique. Fruit du génie et du talent : Mais ne perdez point Tespérance. Allez toujours à votre hut En réformant notre finance. On ne peut manquer son salut Quand on fait celui de la France.

��298. — A MONSIEUR D'IIERMENCHES i,

BARON DE CONSTANT, ETC.,

QUI AVAIT JOUÉ LA COMEDIE A FERNEY, ET CHANTÉ DES COUl'I-ETS A LA LOUANGE DE l'aUTEUR , SUR l'air : VIVE LA SORCELLERIE ! A LA SUITE D'uNE PETITE riÈCE OU IL FAISAIT LE RÔLE

d'un magicien .

De nos hameaux vous êtes l'enchanteur ; De mes écrits vous voilez la faiblesse ; Vous y mettez, par un art séducteur. Ce qu'ils n'ont point, la grâce, la noblesse.

��1. Voltaire l'appelait le bel Orosmane. On l'a quelquefois confondu avec son frère Samuel.

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