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498 DÉCLARATION.

est colifichet et volatil ; qu'on se pique à Paris de montrer un génie imaginatif et pittoresque, etc. » Tout est écrit dans ce goût : donc le sieur Vernet a fait un libelle ridicule.

Ledit Vernet se répand en invectives infâmes contre un ouvrage ^ qu'il a fait imprimer lui-même d'une manière subrep- tice et scandaleuse : donc ledit Vernet se condamne lui-même dans son libelle.

Brocard, à Dijon, et les frères Périsse, à Lyon-, ont imprimé une feuille où l'on se moque dudit libelle; mais je me réserve en temps et lieu d'en faire une justice exemplaire, comme d'un ouvrage de ténèbres sottement écrit contre ma patrie, contre ma religion, et contre mes amis.

��Fait au château de Ferney, le 5 juillet 1766.

��Voltaire,

��1. L'Essai sur les Mœurs.

2. On a vu (par la note 1 de la page 491) que la Lettre curieuse portait l'a- dresse de P. Brocard, à Dijon. Je ne sais si une réimpression, que je n'ai pas vue, mais dont Vernet parle dans son Mémoire à monsieur le premier sijndic, porte l'adresse des frères Périsse, à Lyon. (B.)

��FIN DE LA DÉCLARATION.

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