rhæa, flux de génération, est la chose la plus simple. Vous donnez à entendre que le texte du Lévitique confond ces deux incommodités : non, il ne les confond pas ; la virulente était absolument inconnue dans tout notre hémisphère. Christophe Colomb alla la déterrer à Saint-Domingue. L’autre, dont il est question ici, se guérit avec du vin chaud encore mieux qu’avec de l’eau fraîche ; elle n’a nul rapport avec le péché d’Onan, ni avec l’Onanisme de M. Tissot. Vous les citez en vain en votre faveur ; jamais M. Tissot n’a fait sortir de Lausanne les impurs qu’il a guéris de la gonorrhée virulente. Quant au bonhomme Onan, voyez si vous avez quelque chose de commun avec lui.
Vous parlez très-bien de l’agriculture, monsieur, et je vous en remercie, car je suis laboureur.
Vous rapportez une étrange loi dans le Deutéronome, au chapitre xxv[1]. « Si deux hommes ont une dispute, si la femme du plus faible prend le plus fort par son joyau, coupez la main à cette femme sans rémission. »
Je vous demande pardon, messieurs ; jamais je n’aurais coupé la main à une dame qui m’aurait pris par là autrefois : vous êtes bien délicats et bien durs.
Vous prétendez que mon ami a dit : « Je ne suis point assez habile physicien pour décider si, après plusieurs siècles, la polygamie aurait un avantage bien réel sur la monogamie, par rapport à la multiplication de l’espèce humaine.[2] »
Soyez sûr, monsieur, que mon ami n’a jamais écrit dans ce goût pour décider si, après plusieurs mots inutiles, on inspirerait au lecteur un dégoût bien réel par rapport à la multiplication de l’ennui. Vous lui imputez sans cesse ce qu’il n’a jamais