108 AI)KLA[I)E T)U GUESCLIX.
Elle versail des pleurs, el voulait les cacher.
NEMOURS.
Elle i)leiire et nroufrafi,(’ ! elle pleiii’e et nropprime ! Son eo’ur. je le \()is bien, n’est i)as iir pour le crime. Pour me saci’ilici’ elle aura couihaltii : La trahison la v^rno, et pèse à sa vertu : Faible soulagement à ma fureur jalouse ! T"a-l-on (lit en cIlVI (|tie luou frère ré[)0use ?
UANGESTE.
S’il s’en vantait lui-même, en pouvez-vous douter ?
NEMOURS.
Il l’épouse I A ma honte elle vient insulter ! Ah Dieu !
SCENE II.
ADÉLAÏDE, NEMOURS.
ADÉLAÏDE.
Le ciel vous rend à mon àme attendrie ; En veillant sur vos jours il conserva ma vie. .Je vous revois, cher prince, et mon cœur empressé… .lusle ciel ! quels regards, et quel accueil glacé !
NEMOURS.
L’intérêt qu’à mes jours vos hontes daignent prendre,
Est d’un cœur généreux ; mais il doit me surprendre.
Vous aviez en ellet hesoin de mon trépas :
Mon rival plus tranquille eût passé dans vos hras.
Libre dans vos aiuours, et sans in(|u.iéfude,
Vous jouiriez en paix de votre ingratitude ;
Et les remords honteux qu’elle traîne après soi,
S’il peut vous en rester, périssaient avec moi.
ADÉLAÏDE.
Hélas ! (|ne dites-vous ? Quelle fureur suhite…
NEMOURS.
Non, votre changement n’est pas ce qui m’irrite.
ADÉLAÏDE.
Mon changement ? Aemours !
NEMOURS.
A vous seule asservi.