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514 L’ENFANT PRODIGUE.

ri’iii’ : Aio.\ pèuk.

Ali ! s’il m’aimail ! Afais (jiiollo vaine erreur ! (iOiniiieiit ? (le (|iii rap])reii(lre ?

LISE.

De son cœur.

EUPIIÉMON PÈRE.

Mais sauriez-YOus… ?

LISE.

Sur tout ce qui le teuclie La vérité vous parle par ma bouche,

EUPHÉiMON PÎiRE.

Non, non, c’est trop me tenir en suspens ; Ayez pitié du déclin de mes ans : J’espère encore, et je suis plein d’alarmes. J’aimai mon fils-, jugez-en par mes larmes. \li ! s’il vivait, s’il était Aertueux ! Kxpliquez-vous : parlez-moi.

LISE,

Je le veux : Il en est temps, il faut vous satisfaire.

(Ello fait quelques pas, et s’adresse à Eaphémon fils, qui est dans la coulisse.)

Amenez enfin.

SCÈNE Yï.

EUTHÉMON PÈRE, EUPIIf^MON fils, LISE.

EUPHÉMON PÈRE.

Que vois-jc ? ô ciel !

EUPHÉMON FILS, aux pieds de son père.

Mon père, Connaissez-moi, décidez de mon sort ; J’attends d’un mot ou la vie ou la mort.

EUPHÉMON PÈRE.

Ah ! qui t’amène en cette conjoncture ?

EUPHÉMON FILS.

Le repentir, l’amour, et la nature.

LISE, se mettant aussi à genoux.

A vos genoux vous vovez vos enfants ;