Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome31.djvu/561

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ACTE 1, SCÈNE VII. uol

Vers 24. Un vif ressentiment dont il le croit blesse.

Blessé d'un ressentiment ! Une injure blesse, elle ressentiment est la blessure même.

Vers 31. Vous devez oublier un dc'sespoir jaloux, Où força son courage un infidèle époux.

Oublier un désespoir! et un désespoir jaloux, oit un infidèle époux a forcé son courage! Presque toutes les scènes de ce premier acte sont remplies de barbarismes, ou de solécismes intolérables : est-ce là l'auteur des belles scènes de Ciima?

Vers 39. Quand je me dispensois à lui mal obéir...

n'est pas français. On se dispense d'une chose, et non à une chose.

Vers 41. Peut-être qu'en son cœur, plus douce et repentie, Elle en dissimuloit la meilleure partie.

Repentie ne l'est pas non plus, du moins aujourd'hui. On ne peut pas dire cette princesse repentie ; mais pourquoi n'emploie- rions-nous pas une expression nécessaire dont l'équivalent est reçu dans toutes les langues de l'Europe?

Vers 47. Et si de cet amour je la voyois sortir. Je jure de nouveau de vous en avertir.

Sortir d'un amour ! De telles impropriétés, de telles négligences, révoltent trop l'esprit du lecteur.

Vers 49. Vous savez comme quoi je vous suis tout acquise.

Comme quoi ne se dit pas davantage, et tout acquise est du style comique.

Vers 57. Comme ils ont même sang avec pareil mérite....

Avoir même sang est encore un barbarisme; ils sont du même sang, ils sont nés, formés du même sang. Il y avait plus d'une manière de se bien exprimer.

Vers 58. Un avantage égal pour eux me sollicite.

Un avantage ne sollicite point, et il n'y a point d'avantage dans l'égalité.

Vers 61. 11 est des nœuds secrets, il est des sympathies, Dont par le doux rapport les âmes assorties

�� �