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SUPPLÉMENT A.UX POÉSIES. 103

\<licii, Nymphe de Sceaux, adieu, troupe gourmande.

Après un si triste accident, Quejamaisà dîner votre troupe n'attende Le premier président.

��XV.

��KPITRE A M. DE C.

��La paresse froide et muette N'a point dicté l'œuvre parfaite Où votre esprit en vers heureux De votre cœur est l'interprète. C'est peu pour être un bon poète D'être un aimable paresseux ; Que la muse la plus fertile Joigne l'étude au sentiment : Ge qui paraît le plus facile Est écrit difficilement. Parler juste, avec harmonie, Avec esprit, sagesse et feu, C'est un art qui n'est point un jeu Un rien, qui semble coûter peu, Veut de la peine et du génie.

Le dieu qui sait vous captiver. A tant d'autres peu favorable. Vous donna ce génie aimable Avec l'art de le cultiver ; Et guida chez vous sur sa trace Les devoirs, les plaisirs, les arts. Cueillant les lauriers du Parnasse, Arrachant les palmes de Mars, Soyez et l'Achille et l'Homère, Et sous les berceaux de Cypris Chantez plus d'une Briséis : A plus d'une vous savez plaire.

��1. Pièces inédites de YoUpire, 1820.

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