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��APPENDICE.

��pertinent do diredo moi qu'on écrira ma vie.

��cru devoir au moins empêcher 'e mensonge et la crédulité d'insulter à ma mémoire.

��LE TRIUMVIRAT.

C'est par là que nous croyons qu'il faut commencer.

La comparaison de l'insecte 1 n'est juste ni dans la figure ni dans l'ap- plication ; nous croyons qu'il faut la supprimer et vous pouvez le fane sans déranger la liaison du reste Vous semblezd' ailleurs trop attaché à cette expression dans plusieurs endroits de vos ouvrages.

L'Iliade et l'Enéide ne s ont point comparables à la durée d'un in- secte, philosophiquement parlant , dans l'immensité des temps.

VOLTAIRE .

Remarque inutile ici.

��LE TRIUMVIRAT.

Nous ne nommerions pas ledit Odieuvre, qui ne mérite pas cet

honneur.

VO LTA IRE.

Ce n'est pas plus un honneur que quand je nomme La Fresnaye ou Bauche.

��Les libelles diffamatoires de toute espèce qu'on a débités contre moi dans Paris, depuis que j'ai donné la llenriade, passeront peut-être bien- tôt avec mes ouvrages, comme ces faibles animaux qui semblent n'a- voir des ailes que pour en pour- suivre un autre, et qui meurent tous à la fin de la saison qui les a vus naître; mais, soit pour le temps présent, soit pour quelques années après moi, il faut faire céder la répugnance et la honte de parler de moi-même à la nécessité d'une juste défense. Réfuter des critiques n'est qu'un vain amour- propre , mais détruire la calomnie est un devoir.

Ceux qui font le métier de calom- niateur ne le feraient pas s'ilsavaient plus d'esprit; mais, n'ayant pasle ta- lent nécessaire pour écrire une saine critique des ouvrages, ils ont toute la noirceur qu'il faut pour décrier la personne.

Je ne veux point relever le libelle débité dans Paris sous le nom de mon portrait; cette peinture est aussi peu ressemblante que l'estampe au bas de laquelle il a plu au sieur Odieuvre de mettre mon nom. Celui- qui m'a voulu définir, et celui qui m'a voulu graver, ne m'avaient jamais vu ni l'un ni l'autre. C'est d'ordinaire avec aussi peu de connaissance qu'on dé- cide dans le monde de la réputation des hommes.

��1. Il y avait primitivement dans le lexte -. corn/me des insectes qui en pour- suivent un autre: ce qui a été rayé de la main do Voltaire, et corrigé comme on lo voit. (Noie du premier éditeur.)

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