Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome32.djvu/474

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��APPENDICE.

��LE TRIUMVIRAT.

On ne vous a point dit de sup- primer l 'article de M. Thieriot, qui finissait votre Discours d'une ma- nière convenable et touchante; il ne vous demande que de l'amitié; mais mon frère et moi, nous vou- lons plus: nous désirons que vous y joigniez les éloges que son cœur, son esprit et son talent méritent. voltaire .

Remettons-le de grand cœur ! Et ont signé au bas du manuscrit original :

d'argental,

pont-de -veyle ,

thieriot.

��dans tous mes ouvrages, comme ces anciens qui se couvraient ries armes fabriquées par leurs mai us.

1 Vous, que l'amitié unit à moi de- puis vingt ans (et tous mes amis sont de cette date); vous, le déposi- taire de mes pensées; vous, l'ami des arts et de la vérité comme le mien, ivres bz et confirmez ce témoignage que le devoir arrache à mon cœur blesse 2 pour la première et la der- nière fois de ma vie.

P. S. J'enverrai les corrections û'Alzire quand j'aurai de la santé.

Mille tendres remerciements oii triumvirat 3 .

��1. Ce passage, adressé à Thieriot seul, avait été retranché, et Voltaire, d'après l'observation des deux autres juges, n'hésite pas à le rétablir. (Noet du premier éditeur.)

2. Voltaire avait beaucoup à se plaindre de la tiédeur qu'avait montrée Thieriot lorsque tout lui faisait un devoir d'embrasser chaudement la défense de son ami contre le calomniateur Di sfontaines. (Jd.)

3. On retrouve quelques passages de ce Discours dans le Mémoire sur la Satire.

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