510 APPENDICE
humilité, cause de leur grandeur. Vœu d'enseigner la jeunesse au lieu d'aller prêcher les infidèles, parce que les chemins étaient alors impraticables. \a'\w gouvernement monarchique, ayant toujours à leur tête un vieillard expérimenté et modéré.
Chrétiens divisés en deux factions, ecclésiastique et séculière : origine de tout trouble.
Dans la guerre de Paris, le parti royal eut enfin le d ssus, parce que ses ennemis furent toujours divisés d'intérêt. Personne ne combattit pour la liberté, et, le peuple n'ayant, dans cette guerre, ni le fanatisme de la religion, ni l'enthousiasme de la liberté, tout fut bientôt calmé. En ce temps, les horreurs les plus honteuses se commettaient avec un esprit de plaisanterie, et on faisait la guerre avec des chansons et des vaudevilles.
Empoisonnement dont parle Joly, etc.
Commencement des troubles, douze charges de maître de requêtes créées.
Faits tirés de l'histoire de Turenne.
Prêtres commandent des armées : Richelieu, La Valette, Sour- dis.
1639. La Valette général en Piémont.
M. de Turenne disait : « J'ai appris la guerre sous quatre maîtres: le prince Henri d'Orange m'apprit a camper et à con- duire les projets d'une campagne; le duc de Weimar, à faire beaucoup avec peu de forces, à réparer les fautes sans songer à les excuser, à me faire aimer des soldats; le cardinal de La Valette, à oublier les plaisirs de la cour; et le comte d'IIarcourt de Lor- raine, à profiter de la victoire. »
Quelle impertinence à Ramsay de dire que Cromwell révolta les Anglais contre Charles [ er ! Cromwell n'était pas connu au commencement des guerres civiles.
Quelle sottise de parler des guerres civilesde France au temps où elles furent apaisées ei de rompre ainsi l'ordre des temps et l'enchaînement des faits !
Que de choses étrangères à l'histoire de Turenne! Les ailes sont plus grandes que le corps de logis.
1050. Turenne, beaucoup plus faillie que ses panégyristes ne le représentent, trahit le roi, dont il commandait l'année, et il n'y
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