SUPPLÉMENT AUX OEUVRES EN PROSE. 543
La Fraude aux yeux menteurs et l'aveugle Plutus Entre les mains ries rois gouvernaient le tonnerre. La Nature en frémit et dit à haute voix : « Je veux montrer au monde un règne heureux H juste, Je veux qu'un héros naisse, et qu'il joigne à la fois Les talents de Virgile et les vertus d'Auguste, Pour le bonheur du monde et l'exemple des rois. » Elle dit, et 'du ciel les vertus descendirent, Tout le Nord tressaillit, tout l'Olympe accourut; L'olive, les lauriers, les myrtes reverdirent, Et Frédéric parut.
, Trcnlf Bouts rimes , Quarante [ Cinquante.
Je souscris sans peine au concile de Trente, J'admirerais la prose et les vers des Quarante, etc.
La Monnaie, en renvoyant un Horace latin et français.
11 faudrait, soit dit entre nous, A deux divinités offrir ces deux Horaces : Le latin à Vénus, souveraine des grâces ;
Et le français à son époux.
Trois faquins fort à leur aise Ont troublé tout l'univers : L'un, le Père de La Chaise; L'autre, le Père Péters, Et le bon pape Innocent. Tous ont bien servi Guillaume : Jacque en est pour son royaume, Et Louis pour son argent.
Madame Dacier, dans sa préface d'Aristophane.
Les Athéniens étaient bien sages de souffrir qu'Aristophane se moquât de leurs superstitions. Plût à Dieu que certains peuples que nous connaissons en usassent ainsi !
On était aussi ignorant en bonne physique du temps du Tasse que du temps de Virgile. Le Tasse, ayant perdu la mémoire dans lune maladie de langueur, prie son médecin de lui donner une |j drogue pour la lui rendre.
Son bon Vieillard d'Ascalon dit que le mont Cannel est si
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