qui me plairait beaucoup s’il était plus ancien d’une vingtaine d’années au moins.
Pour vous, grand roi, si votre diable
Vous promène, au son du tambour,
Dans Stettin ou dans Magdebourg,
Mon bon ange, plus favorable,
Va me conduire à votre cour,
Au son de votre lyre aimable.
Je suis ici chez votre digne et aimable ministre, qui est inconsolable, et qui ne dort ni ne mange, parce que les Hollandais veulent à trop bon marché la terre d’un grand roi. Il faut pourtant, sire, s’accoutumer à voir les Hollandais aimer l’argent autant que je vous aime.
Quand quitterai-je, hélas cette humide province,
Pour voir mon héros et mon prince
Je vous envoie le passe-port[1] pour des chevaux avec bien de l’empressement. Ce ne seront pas des Bucéphales qui vous mèneront, ce ne seront pas des Pégases non plus ; mais je les aimerai davantage puisqu’ils amèneront Apollon à Berlin.
Vous y serez reçu à bras ouverts, et je vous y ferai le meilleur établissement qu’il me sera possible.
Je suis sur mon départ pour Stettin, de là pour la Silésie ; mais je trouverai le moment de vous voir et de vous assurer à quel point je vous estime. Adieu.
La divinité qui a eu les hommages de Paris, sous le nom de Mérope, m’est toujours présente à cent lieues de Paris, comme