qui faisait assurément plus d’honneur à son siècle que Ninon de Lenclos. Pardonnez-moi mon incrédulité sur les monades et l’harmonie préétablie. Hélas ! qu’y a-t-il de vrai, sinon que deux fois huit font seize ! Si vous voulez faire imprimer cet Éloge, à la bonne heure : je vous prierai seulement de m’en donner un exemplaire, que j’enverrai au libraire de Paris qui imprime la traduction de Newton ; sinon ayez la bonté de me rendre le manuscrit, parce que le libraire en a besoin pour s’y conformer. Vale. V.
Faible réponse à votre belle ode[1], en attendant que j’aie l’honneur de la renvoyer avec très-peu d’apostilles.
La mère de la Mort, la Vieillesse pesante,
À de son bras d’airain courbé mon faible corps[2], etc.
Sire, je me suis traîné à votre opéra, espérant y voir Votre Majesté. J’y ai appris qu’elle était indisposée, et j’ai quitté le palais du soleil.
Car vous savez que je préfère
Votre cabinet d’Apollon
À ce palais où Phaéton
Aborda d’un pied téméraire.
Il voulut porter la lumière
Que vous répandez aujourd’hui.
Vous nous éclairez mieux que lui,
Sans tomber dans votre carrière.
J’ai quitté la rive fleurie
Où j’avais fixé mon séjour,
Pour aller près de Rottembourg,
De qui la personne chérie