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5476. — À M.  DAMILAVILLE.
7 décembre.

Mon cher frère, permettez que je vous envoie ces deux lettres[1] ouvertes pour M. Crommelin et pour M. Mariette, avec un gros mémoire pour vous, que je vous supplie de faire lire à M. Crommelin quand vous l’aurez lu.

Je me flatte que vous avez reçu tout ce qui ne vous était pas encore parvenu, et que vous avez même Ce qui plaît aux Dames.

Je vous embrasse le plus tendrement du monde. Ècr. l’inf…


5477. — À M.  BERTRAND.
Ferney, 8 décembre.

J’ai cru, mon cher monsieur, devoir écrire à M. de Mulinen[2] ; je vous renouvelle mes sincères remerciements, et vous prie toujours de les présenter à la société. J’espère bientôt pouvoir vous envoyer la Tolérance ; M. Cramer m’a promis qu’il vous ferait tenir une Histoire générale ; je voudrais pouvoir vous apporter tout cela moi-même.

J’ai écrit à monseigneur l’électeur palatin[3], ne doutez jamais ni de mon zèle ni de mon amitié. Ne m’oubliez point, je vous en supplie, auprès de nos amis. V.


5478. — DE M. D’ALEMBERT.
À Paris, ce 8 décembre.

J’ai, mon cher et illustre maître, des remerciements et des reproches tout à la fois à vous faire : les remerciements seront de grand cœur, et les reproches sans amertume. Je vous remercie donc d’abord de la Lettre du Quaker[4] que vous m’avez envoyée ; c’est apparemment un de vos amis de Philadelphie qui vous a chargé de me faire ce cadeau-là ; il ne pouvait choisir une voie plus agréable pour moi de me faire parvenir sa petite remontrance à Jean-George. Je ne sais si je vous ai dit que ce Jean-George (qui assurément n’est pas aussi habile à se battre contre le diable que l’était George son patron) a fait une réponse impertinente à la lettre par laquelle

  1. Elles sont perdue
  2. Cette lettre manque.
  3. Cette lettre est perdue.
  4. Tome XXV, page 5.