Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome5.djvu/536

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ACTE TROISIÈME.

SCÈNE I.

"" TANGR E DE, suivi do doux écuyers qui porto ; it s ; à lance,

son écu, etc. ; ALDAMON.

TA-XCRKDE,

iA tous les cœurs Lien nés que la patrie est chère ! — Kju’avec ravissement je revois ce séjour !

^ Cher et hrave Aldamon, cligne ami de mon père, C’est toi dont l’heureux zèle a servi mon retour. Que Tancrède est heureux ! que ce jour m’est prospère ! Tout mon sort est changé. Cher ami ! je te dois Plus que je n’ose dire, et plus que tu ne crois.

ALDAMON.

Seigneur, c’est trop vanter mes services vulgaires. Et c’est trop relever un sort tel que le mien ; Je ne suis qu’un soldat, un simple citoyen…

ÏANCRÈDE. Je le suis comme vous : les citoyens sont frères.

ALDAMON.

Deux ans dans l’Orient sous vous j’ai combattu ;Je vous vis effacer l’éclat de vos ancêtres ; J’admirai d’assez près votre haute vertu ; C’est là mon seul mérite. Élevé par mes maîtres, Né dans votre maison, je vous suis asservi. Je dois…

TANCUÈDE.

Vous ne devez être que mon ami. Voilà donc ces remparts que je voulais défendre,

1. C’est pour cet acte qu’on voulait tendre le théâtre en noir, et dresser un cchafaud.